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🧬 Les maladies félines gérées presque exclusivement par l’immunité innée

Dernière mise à jour : 1 nov.


Cet article s’inscrit dans une démarche que nous portons avec conviction :croiser la science la plus pointue avec l’expérience du terrain.

Nous ne parlons pas depuis une tour d’ivoire, mais depuis le quotidien des élevages, des discussions entre éleveurs passionnés, et des retours d’expérience observés sur les groupes professionnels.

Là où la théorie s’arrête, la biologie réelle commence.


Nous sommes partis d’un postulat simple, issu de l’observation et du terrain :

La vaccination telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui en élevage félin montre ses limites, voire son échec.

Non pas par idéologie, mais parce que les faits parlent d’eux-mêmes — rechutes, formes chroniques, désordres immunitaires, et absence de réelle immunité durable chez certains sujets.


Partant de ce constat, nous avons entrepris un travail de recherche approfondi sur les conséquences biologiques de la réinjection répétée de virus vivants atténués, et sur les mécanismes naturels qui soutiennent la guérison réelle.


Notre démarche ne s’est pas arrêtée aux apparences ni aux symptômes visibles : nous avons exploré, maladie par maladie, ce qui se joue réellement au niveau cellulaire, immunitaire et microbien, à la lumière des découvertes les plus récentes en microbiologie.


Ce travail croisé entre terrain et science n’a qu’un but : comprendre pourquoi certains chats survivent, d’autres non, et comment restaurer la logique naturelle d’un système immunitaire félin sain — sans dogme, sans peur, et sans automatisme.



Comprendre pour mieux protéger


Dans notre élevage, nous observons chaque jour que la véritable santé du chat ne se résume pas à une simple “absence de maladie”.


Les virus, bactéries et stress environnementaux sont partout — et c’est la qualité de la réponse immunitaire innée qui fait la différence entre un chat vulnérable et un chat résilient.


Cet article s’inscrit dans notre série de publications consacrées à la biologie réelle du chat, où nous explorons les mécanismes naturels de défense et la manière de les préserver.


👉 À lire aussi : Le Mycoplasma, Le Typhus, et beaucoup d'autres ...


Certaines infections félines évoluent trop vite ou ne laissent pas le temps à l’immunité adaptative de se mettre en place.Elles reposent donc sur la réactivité du système inné, c’est-à-dire : les cellules NK, les macrophages, le complément, la fièvre, et l’inflammation initiale.


Nous vous invitons à lire notre article sur les 3 types d'immunité qui interviennent.


Voici les principales 👇



  • Infection fulgurante, souvent mortelle avant même que les anticorps ne soient produits.

  • La survie dépend quasi exclusivement de la réactivité immédiate du système inné et de la vigueur des cellules NK.

  • Le vaccin stimule l’immunité adaptative (anticorps), mais ne peut rien si le chat est déjà exposé : c’est une course contre la montre.


    ➡️ Immunité innée = décisive.


🌬️ Les infections respiratoires aiguës (Herpès, Calicivirus, Mycoplasma associés)


  • Le déclenchement initial est géré par la mucosa locale (immunité des muqueuses, innée).

  • Ce sont les interférons de type I et les cellules NK qui limitent la propagation.

  • Les anticorps ne préviennent pas la réactivation : le virus dort dans le corps et se réveille selon le terrain.


    ➡️ Le vaccin ici crée souvent une fausse sécurité : il stimule la mémoire adaptative, mais pas la défense primaire des muqueuses. Les virus et bactéries entrent donc sans aucun problème malgré la vaccination. Et encore une fois, le temps que l'immunitée adaptative se mette en place ( plusieurs jours sont nécessaires ) l'infection s'est déja installée tranquillement.


🧫 Les infections opportunistes (Chlamydiae, Bordetella, Mycoplasma)


  • Ces agents profitent d’une faille temporaire de l’immunité innée (stress, chaleur, autre infection, sur-vaccination).

  • Le corps les contrôle normalement grâce aux macrophages et neutrophiles.


    ➡️ Les anticorps ne suffisent pas : la clé reste la vitalité du terrain.


🌿 Un même principe biologique, des visages différents


Qu’il s’agisse du typhus, de l’herpès ou du mycoplasma, toutes ces affections mettent en lumière un fait fondamental :

La rapidité de la réponse immunitaire détermine l’issue.

C’est pourquoi certaines maladies félines ne laissent aucune chance à l’immunité adaptative.

Elles ne “préparent” rien — elles testent la vitalité réelle du chat à l’instant T.


Et c’est ce que la plupart des approches médicales oublient : on ne soigne pas une absence d’anticorps, on soutient un terrain.



⚖️ En résumé

Maladie

Immunité dominante

Rôle du vaccin

Risque de confusion

Typhus

Innée (rapide, systémique)

Protection partielle, dépend de la réactivité initiale

Oui : surcharge adaptative inutile

Herpès / Calici

Innée (muqueuse) + dormance virale

Réactive les porteurs latents

Oui : interférence entre virus vivants

Chlamydiae / Mycoplasma

Innée (macrophages, inflammation)

Peu utile, infection opportuniste

Oui : stimulation excessive du terrain

⚡ Pourquoi le vaccin “multivalent” ajoute de la confusion


Quand on injecte un vaccin multivalent (3, 4, voire 5 virus à la fois), le système immunitaire reçoit plusieurs signaux de danger simultanés. L’immunité innée, qui agit comme un radar, se met à réagir partout à la fois — sans hiérarchie claire.


Résultat :

  • Certaines réponses innées sont court-circuitées,

  • d’autres sont trop prolongées,

  • et le système adaptatif (anticorps) se construit sur une base désordonnée.

C’est un peu comme si on essayait d’apprendre cinq langues à un chaton en une seule journée — il n’en retiendra aucune correctement.


De plus, certains virus vaccinaux (comme l’herpès vivant atténué) peuvent réactiver d’autres virus dormants ou interférer avec le travail de macrophages occupés ailleurs.

Ce désordre immunitaire explique pourquoi certains chats vaccinés peuvent :

  • contracter quand même une maladie,

  • présenter des formes atypiques ou chroniques,

  • ou développer des réactions auto-immunes (gingivites, allergies, dermatoses).



🧬 Anticorps : la trace d’un contact, pas la preuve d’une protection


Les anticorps (ou immunoglobulines) sont des protéines produites par les lymphocytes B.

Ils servent à reconnaître et neutraliser certains agents pathogènes spécifiques.


Mais :

  • ils ne sont actifs que dans le sang ou les fluides,

  • ils ne pénètrent pas dans les tissus, ni dans les cellules infectées,

  • et leur présence ne dit rien de l’efficacité de la réponse immunitaire globale.

Un chat peut donc être :

  • bourré d’anticorps mais malade (par exemple, dans une infection chronique ou auto-immune),

  • ou sans anticorps mesurables mais parfaitement immunisé grâce à son immunité innée et cellulaire.


⚔️ Immunité réelle : une orchestration vivante et adaptative


L’immunité réelle, c’est un état dynamique d’équilibre entre :

  • l’immunité innée (macrophages, cellules NK, interférons, microbiote),

  • l’immunité cellulaire (lymphocytes T cytotoxiques, mémoire de terrain),

  • et la tolérance (la capacité à ne pas sur-réagir inutilement).


Cette immunité-là ne se mesure ni par une prise de sang, ni par un titre d’anticorps.

Elle se voit dans la vitalité de l’animal :

  • pelage brillant,

  • digestion stable,

  • comportement calme,

  • et capacité à récupérer rapidement après un stress ou un virus.


🧩 Le grand piège : la “séroconversion”


Les laboratoires affirment souvent qu’un vaccin “fonctionne” parce qu’il provoque une séroconversion — c’est-à-dire l’apparition d’anticorps.

Mais cette “preuve” n’est qu’un reflet partiel d’une réaction immunitaire incomplète.


C’est un peu comme juger la santé d’un chat en ne regardant que la couleur de ses yeux.

La vraie immunité ne se limite pas à une empreinte dans le sang, elle réside dans le dialogue permanent entre le corps et son environnement microbien.


⚖️ Anticorps ≠ Immunité — la table de vérité

Situation

Anticorps

Immunité réelle

Interprétation

Chat vacciné, malade

Présents

Faible / dérégulée

Immunité confuse, inflammation stérile

Chat sain, jamais vacciné

Absents

Forte (innée, microbiote équilibré)

Terrain robuste, immunité active

Chat malade chronique

Présents

Désorientée

Hyperstimulation, auto-immunité possible

Chat convalescent

Diminuent

Renforcée

Immunité naturelle stabilisée

🌿 En résumé

Les anticorps sont la mémoire écrite de la guerre. L’immunité réelle, c’est la capacité du soldat à se battre, à s’adapter et à survivre.

La science moderne commence seulement à reconnaître que la résistance naturelle, le microbiote, et l’immunité cellulaire sont des piliers bien plus fiables que les titres d’anticorps.


C’est cette approche que nous défendons intuitivement dans notre élevage — et qui, en réalité, repose sur des bases immunologiques solides et non sur les croyances martelées par la presse mainstream et les médecins dépassés !


Nous sommes des combattants au service de la Vie, des chercheurs de vérités indomptables et insatiables — aux lions sommeillent encore, nous soufflons le vent du réveil.


🌞 Prochaine étape : comprendre comment entretenir cette immunité réelle

Dans nos prochains articles, nous aborderons les moyens naturels de renforcer le système immunitaire du chat — par l’alimentation vivante, la réduction du stress, et le respect de ses rythmes biologiques.

Parce qu’un chat équilibré n’a pas besoin d’être surprotégé : il a besoin d’être respecté.


 
 
 

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