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🐈‍⬛ Quand l’histoire se rĂ©pĂšte : le chat est attaquĂ©, les dĂ©mons frappent Ă  la porte

Je vois de plus en plus d’articles visant le chat, dĂ©guisĂ©s sous des prĂ©textes â€œĂ©cologiques” plus que douteux.

Des voix s’élĂšvent pour dire qu’il serait responsable du dĂ©clin de la biodiversitĂ©, qu’il tuerait trop d’oiseaux, qu’il faudrait le contrĂŽler, le limiter, voire l’éliminer.

Et pourtant, pendant ce temps, nos villes grouillent de rats.



Les égouts débordent, les parcs bruissent la nuit de leurs pas pressés, les hÎpitaux en sont infestés.


Le lien entre ces deux réalités semble échapper à la plupart des gens.


Mais il n’échappe pas Ă  ceux qui connaissent le langage des symboles.


Et il n’échappe pas non plus Ă  ceux qui, comme moi, voient l’histoire se rĂ©pĂ©ter encore et encore.


Alors je vous emmĂšne dans les mĂ©andres du symbolisme, lĂ  oĂč les gestes politiques ne sont jamais anodins, lĂ  oĂč chaque “mesure Ă©cologique” cache parfois un rituel inversĂ©,

et oĂč le chat — ce gardien des seuils, cet Ɠil qui voit dans la nuit — devient Ă  nouveau la cible.


Souviens-toi


Souviens-toi des temps anciens, quand les chats furent brĂ»lĂ©s, et que la peste s’abattit.

Souviens-toi, car l’histoire dans l’histoire recommence.



ll y a des signes que seul l’Ɠil du cƓur sait reconnaütre.

Des murmures anciens, des vibrations subtiles, des Ă©chos du passĂ© qui se rĂ©pĂštent quand l’humanitĂ© s’éloigne trop du sacrĂ©.

Aujourd’hui, un de ces signes est revenu : le chat est Ă  nouveau dĂ©signĂ© comme un nuisible.

Et à chaque fois que cela s’est produit, l’ombre s’est abattue sur le monde.


Il fut dieu en Égypte, familier de Freyja dans le Nord, protĂ©gĂ© du ProphĂšte en Arabie — gardien du sacrĂ© Ă  travers toutes les civilisations.


🌒 Le gardien du seuil


Depuis l’aube du temps, le chat se tient entre les mondes.

Ni totalement sauvage, ni totalement domestique, il veille sur le seuil oĂč la lumiĂšre rencontre l’obscuritĂ©.

Dans l’Égypte ancienne, il Ă©tait Bastet, dĂ©esse de la protection, de la santĂ©, de la joie et du feu intĂ©rieur.

On disait que son regard pouvait transpercer les esprits et repousser les forces du chaos.Dans chaque foyer, un chat dormait prùs des autels, gardant la frontiùre invisible entre l’humain et l’invisible.

Mais chaque fois que l’homme a oubliĂ© la magie du monde,chaque fois qu’il a cherchĂ© Ă  contrĂŽler plutĂŽt qu’à comprendre, le chat a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©.



đŸ”„ Le Moyen Âge : quand le familier fut brĂ»lĂ© avec la sorciĂšre


Au cƓur des tĂ©nĂšbres mĂ©diĂ©vales, quand la peur de la femme libre et du mystĂšre s’est rĂ©pandue comme une Ă©pidĂ©mie,le chat est devenu le symbole de la magie interdite.

Noirs ou argentĂ©s, ils furent accusĂ©s de pactiser avec le diable, compagnons des sorciĂšres et des chamans d’autrefois.

Et quand les hommes ont commencĂ© Ă  tuer les chats, la terre elle-mĂȘme s’est couverte de morts.

Les rats — ces messagers de putrĂ©faction — ont envahi les villages,et la peste noire a balayĂ© l’Europe.

Les anciens disaient :

“Quand les chats meurent, les dĂ©mons se lĂšvent.”
Et l’histoire, cruelle et cyclique, semble vouloir leur donner raison encore une fois.

🐀 Le retour des rats, le silence des gardiens


Aujourd’hui, dans les villes modernes, les rats reviennent.

Les Ă©gouts dĂ©bordent, les parcs grouillent, les hĂŽpitaux les redoutent.Le monde croit y voir un simple problĂšme d’hygiĂšne.

Mais derriÚre la surface rationnelle, le symbole se réveille :les gardiens dorment, les forces de désordre reprennent territoire.

Car le chat moderne n’est plus le chasseur libre d’autrefois.

Il est stĂ©rilisĂ© trop tĂŽt, nourri d’aliments morts, enfermĂ© dans des appartements saturĂ©s d’ondes.Ses instincts s’éteignent, son corps s’affaiblit, son Ăąme s’ennuie.Le gardien du seuil est devenu prisonnier de nos cages dorĂ©es.

Et dans ce vide Ă©nergĂ©tique, les dĂ©mons de l’ombre — intĂ©rieurs et collectifs — se glissent Ă  nouveau.


⚖ Le retour des dĂ©mons : quand le vivant dĂ©range


Que des forces politiques cherchent aujourd’hui à faire passer le chat pour un nuisible n’est pas anodin.


C’est un symptĂŽme mĂ©taphysique.

L’ordre qui se veut rationnel ne supporte pas ce qui lui Ă©chappe.Le chat, ĂȘtre libre, mystĂ©rieux, indĂ©pendant, incarne le refus de la servitude.Il n’obĂ©it ni aux lois des hommes, ni aux dogmes de leurs religions.

Le dĂ©signer comme ennemi, c’est dĂ©clarer la guerre Ă  la part de nous-mĂȘmes qui reste sauvage et lumineuse,celle qui voit dans la nuit, celle qui ressent avant de comprendre.


Et Ă  chaque fois que l’humanitĂ© chasse le chat, elle appelle sur elle le chaos qu’il tenait Ă  distance.


🌕 Le cycle recommence


Regarde autour de toi : les chats malades, les villes infestĂ©es, les esprits troublĂ©s.Tout cela n’est pas qu’une coĂŻncidence.

C’est l’histoire dans l’histoire — un cycle qui se rĂ©pĂšte,une bataille invisible qui recommence.


Le chat, familier du sorcier, messager du chaman,porte en lui la mĂ©moire du lien brisĂ© entre l’homme et la nature. Et tant qu’il sera affaibli,le dĂ©sordre grandira.


🌟 La prophĂ©tie du regard fĂ©lin


Mais tout n’est pas perdu.

Les chats qui survivent aujourd’hui portent un feu que rien ne peut Ă©teindre.Ils sont les tĂ©moins silencieux d’un retour du sacrĂ©.

Car chaque ĂȘtre humain qui choisit de protĂ©ger, comprendre et honorer ces gardiens du seuil ravive un peu de cette flamme Ă©teinte depuis Bastet.


Peut-ĂȘtre que la guĂ©rison du monde commencera le jour oĂč l’on comprendra que sauver un chat, c’est rendre au monde sa magie.

 
 
 

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