🦠 Giardiose et vers en élevage : la psychose moderne des éleveurs – entre tests, antibiotiques et ignorance du bon sens naturel
- Cashmere Bengals
- 5 oct.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
Dans le monde de l’élevage félin et canin, la giardiose et les vers intestinaux sont devenus les nouveaux épouvantails. À la moindre diarrhée, la panique s’installe : tests en série, traitements chimiques coûteux, désinfections massives, et souvent… aucune amélioration durable.
Pourtant, un fait simple reste ignoré : l’alimentation naturelle, adaptée et vivante, suffit dans la grande majorité des cas à rétablir l’équilibre intestinal et éliminer les parasites.
🧴 Attention aux conseils absurdes : entre comédie et folie
Et c’est là que le grotesque atteint son apogée. Certains “experts autoproclamés” à l'égo démesuré - vont jusqu’à donner des consignes hallucinantes :
“Nettoyez l’anus de votre chat ou de votre chien à chaque selle.”
“Désinfectez le jardin, les murs, les sols, les jouets, tout !”
“N’utilisez surtout qu’un seul désinfectant, celui-ci, le seul vrai efficace !”
Croquettes "spéciales" hors de prix
Un vrai sketch de laboratoire domestique. Sauf que ces “protocoles” vont à l’encontre de tout principe de bon sens et de biologie.
Toute personne formée sait qu’il faut alterner les produits désinfectants pour éviter l’accoutumance des micro-organismes ( et pas que la giardiose ! ) .
Mais non : dans le royaume de la “copro négative”, la rotation des désinfectants est un blasphème. Le fanatisme règne en maître.
💀 Quand la peur fait plus de dégâts que le parasite
La giardiose, ce n’est pas la peste noire.
C’est un parasite fréquent - on le verra plus bas, parfois en dormance, souvent bénin,et qui se soigne parfaitement quand on soutient le terrain intestinal.
Mais à force de psychose, on en arrive à des scènes surréalistes : des gens qui désinfectent leur jardin, aspergent leur maison de produits corrosifs, pire traumatisent leurs animaux et se rendent eux-mêmes malades à force d’angoisse et de vapeurs chimiques.
La peur devient contagieuse, plus vite que la giardiose.
🌿 Une maladie d’opportunité, pas une fatalité
La giardiose n’est pas une épidémie incontrôlable. C’est une maladie d’opportunité : elle profite d’un organisme affaibli, d’une flore intestinale déséquilibrée, ou d’une alimentation inadaptée. Autrement dit, ce n’est pas la présence du parasite qui pose problème, mais le terrain sur lequel il se développe.
Dans la nature, les carnivores sont en contact permanent avec des protozoaires, des bactéries et des vers. Leur immunité sait parfaitement les gérer — à condition d’être nourrie et soutenue comme la nature l’a prévu. C’est lorsque l’animal est affaibli par une alimentation industrielle trop riche en glucides, additifs et amidon, que les parasites trouvent un environnement propice.
💊 Le paradoxe des éleveurs modernes : tests, antibiotiques couteux et croquettes ultra-transformées bon marché.
Dans de nombreux élevages, on voit la même scène se répéter :
Tests ( copro ) à répétition pour traquer le Giardia ( doivent être réalisés minimum 3 jours consécutifs )
Antibiotiques comme le Métronidazole, détruisant la flore intestinale,
Vermifuges chimiques administrés sans stratégie de terrain,
Et derrière… toujours la même alimentation sèche, stérile et carencée, censée “protéger” les animaux mais considérée comme économiquement plus viable pour un élevage professionnel.
Résultat : les chats et les chiens deviennent chroniquement fragiles, dépendants des traitements, avec une flore intestinale ravagée. Un cercle vicieux entretenu par la peur, la méconnaissance et le marketing vétérinaire.
🍗 Le retour au bon sens : nourrir vraiment , pas stériliser
La solution ne réside pas dans l’obsession du contrôle, mais dans la restauration du terrain.Une alimentation naturelle, riche en viande fraîche, sans céréales ni amidon, renforce les défenses naturelles et restaure la flore intestinale.Le système digestif retrouve son acidité naturelle, hostile aux parasites, et le corps élimine spontanément ce qui n’a plus sa place.
Quelques bases simples :
Viande crue ou légèrement cuite (poulet, dinde, bœuf, cœur, foie, poisson),
Œufs et compléments naturels comme la levure de bière, le Quinton ou le kéfir,
Zéolithe, argile verte ou charbon actif pour piéger les toxines,
Et surtout : aucune croquette ultra-transformée pleine d’amidon pendant une phase de "nettoyage" - on pourra en ré-introduire avec parcimonie une fois un bon terrain stabiliser.
C’est là que se fait la vraie “prévention naturelle” — pas dans les tests, mais dans l’immunité fonctionnelle.
🧘♀️ Une question de mentalité : la peur contre la compréhension
La psychose autour de la giardiose traduit un état d’esprit : celui de la peur et du contrôle absolu.
On cherche à éliminer le parasite* sans comprendre pourquoi il prolifère. Mais en naturopathie, on ne combat pas la nature — on la rééquilibre.
Les éleveurs qui passent à une approche plus naturelle constatent, après quelques semaines :
Des selles normales,
Une énergie retrouvée,
Des chatons plus résistants,
Et une quasi-disparition des infestations récurrentes.
Tout simplement parce que le corps, lorsqu’il est nourri selon ses besoins naturels, devient son propre remède.
💧 La giardiose est partout : un parasite impossible à éradiquer !
La giardiose n’est pas un “fléau d’élevage” — c’est une réalité biologique omniprésente.
On retrouve des kystes de Giardia dans l’eau du robinet, dans la terre du jardin, sur les pattes des animaux, et même chez près de 30 % des humains, en particulier les enfants (selon les données de la CPAM).
Autrement dit : ce parasite fait partie de l’environnement vivant.
Croire qu’on pourra “éradiquer le Giardia” relève de l’utopie voir d'un mensonge — et c’est une utopie rentable, alimentant à la fois l’industrie pharmaceutique et laboratoires d'analyses et l’industrie agro-alimentaire avec ses croquettes stérilisées prétendument “préventives”.
Mais la vérité est simple : on n’éradique pas un parasite, on le tient en respect. Et ça s'est difficile pour certains de le comprendre !
Cela passe non par la peur, mais par le renforcement du terrain et une alimentation adaptée, vivante, qui redonne au corps sa capacité naturelle d’autorégulation.
🧫 Coproscopie Mania : quand le bon sens est remplacé par la peur
On assiste depuis quelque temps à une nouvelle forme de délire collectif dans certains groupes d’éleveurs :l’obsession de la coproscopie négative.
Ces analyses, autrefois utiles pour confirmer une suspicion clinique par un vétérinaire, sont aujourd’hui brandies comme des trophées. On ne parle plus de bien-être animal, ni d’alimentation, ni d’immunité —mais de résultats de labo, comme si la vie d’un chat se résumait à un PDF de 3 pages.
💩 La vérité simple que tout le monde oublie
Dans l’absolu, une coproscopie négative n’a strictement aucun intérêt. Aucun.
Un résultat négatif ne signifie pas que l’animal est “propre”, “pur” ou “supérieur”. Il signifie simplement que, au moment précis du prélèvement, aucun œuf, kyste ou parasite n’a été détecté dans la portion analysée. Et encore faut-il que l’échantillon soit représentatif, que le test soit fait correctement, et que le laboratoire ne soit pas débordé.
Autrement dit : un instantané inutile.Un chiffre qui rassure l’humain anxieux, mais qui ne dit rien du vivant.
🧘♀️ Ce qui compte vraiment : la santé visible
La seule chose qui ait du sens, c’est l’état de l’animal. Ses selles. Son appétit. Son énergie. Son poil. Son comportement.
Un chat aux selles bien moulées, sans odeur anormale, qui mange, joue, dort et ronronne normalement, est en bien meilleure santé qu’un chat stressé à qui on impose des tests incessants “pour vérifier”.
Mais cette évidence dérange ceux qui vivent dans la peur du microbe.
Alors ils testent, retestent, sur-testent….
Et finissent par créer ce qu’ils redoutent le plus :le déséquilibre.
⚠️ L’illusion du contrôle
Cette manie du résultat négatif, c’est une quête de contrôle absolu sur le vivant.
Mais la biologie, ce n’est pas une mécanique stérile : le corps héberge des bactéries, des parasites, des champignons, des virus —c’est normal.
C’est ce fragile équilibre qui constitue la vraie santé.
En cherchant à “éradiquer” toute trace de vie, on détruit le microbiote, on affaiblit les défenses naturelles,et on fabrique des animaux plus fragiles, plus réactifs, plus malades.
🌺 En conclusion : moins de peur, plus de cohérence
La giardiose ne mérite ni la psychose, ni l’avalanche de produits chimiques qu’on lui associe.
Elle est un signal d’alarme, une invitation à revoir notre manière de nourrir et de penser la santé.
Un éleveur conscient ne cherche pas à “éradiquer le parasite”, mais à restaurer la vitalité globale de son cheptel.
Et c’est là toute la différence entre élever des animaux et cultiver la santé vivante.
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