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🧩 La désillusion des éleveurs félins en manque de connaissance : un effondrement annoncé

Dernière mise à jour : il y a 3 heures

⚗️ L’époque où l’on pouvait “élever des chats” sans comprendre la biologie, la physiologie, ni la virologie est révolue.


Et pourtant, partout, on voit encore des discours d’un autre siècle :

“Il suffit de tester”,

“Le véto a dit que c’est viral”,

“Mon chat a eu une PCR négative, donc il est sain.”


💭 Ces phrases, répétées en boucle sur les réseaux sociaux et les groupes d’éleveurs, sonnent comme les derniers échos d’un monde qui s’effondre — celui d’une science mal comprise, transformée en croyance rassurante.


🧬 La biologie évolue plus vite que leur compréhension


Le vivant n’est plus une équation figée.

Les virus, les bactéries, les cellules, les émotions et le microbiote échangent en permanence des informations, de l’ADN, des signaux électromagnétiques.

Les virus se recombinent, fusionnent, se cachent dans des biofilms, s’infiltrent dans les cellules, ou se mettent en veille pendant des mois.

Pendant ce temps, une grande partie du milieu de l’élevage raisonne encore comme si le monde microbien obéissait à un manuel de 1998.

La biologie moderne n’est pas celle des livres, mais celle du vivant.
Et le vivant, lui, ne lit pas les manuels.

🦠 Les nouveaux virus, les anciennes certitudes


Chaphamaparvovirus, Bocavirus, Morbillivirus, Gammaherpesvirus…Tous ces virus récemment découverts bouleversent la carte des maladies félines.Ils s’associent, se masquent, se combinent avec des agents déjà connus.Et chaque “nouvelle” infection soi-disant identifiée n’est souvent que la face visible d’une interaction beaucoup plus complexe.

Le “typhus”, la “PIF”, la “conjonctivite”, la “gastro” : des étiquettes simplistes posées sur des écosystèmes entiers en mouvement.

Croire qu’un test PCR suffit à comprendre le vivant, c’est comme croire qu’un selfie révèle l’âme.

Les éleveurs pensent-ils vraiment avoir une trésorerie assez solide pour tout tester ad vitam aeternam ? À force de vouloir tout contrôler, ils finiront ruinés avant d’avoir compris que la santé ne se décrète pas en laboratoire, elle se construit sur le terrain, jour après jour.


Et si, devant cette avalanche de découvertes — Helicobacter felis, Bartonella henselae, Mycoplasma spp., Clostridium perfringens mutants, E. coli recombinés, et tant d’autres bactéries encore mal identifiées — les éleveurs se croient encore malins, capables de “tout contrôler” à coups de tests hors de prix et de protocoles désinfectants ?


Combien continueront à empiler les PCR en croyant “maîtriser” la biologie, tout en négligeant les fondements de la santé réelle : une alimentation vivante, un microbiote équilibré, un système immunitaire fort et une relation apaisée au stress ?

Car ce ne sont pas les bactéries qui détruisent les lignées, mais bien l’aveuglement à croire que la santé s’achète en laboratoire.



🧬 De nouveaux virus félins émergent, redessinant la carte des maladies.


Ces dernières années, plusieurs agents infectieux jusque-là inconnus ont été identifiés, bouleversant la compréhension classique des maladies félines.

Parmi eux, le Chaphamaparvovirus provoque des entérites sévères et des décès rapides chez les chatons, souvent confondu avec le typhus.

Le Feline Morbillivirus, proche du virus de la rougeole, a été relié à des formes d’insuffisance rénale chronique, parfois mortelles.

Le Feline Hepadnavirus, cousin du virus de l’hépatite B humaine, touche le foie et affaiblit le système immunitaire en silence.

Enfin, certains Gammaherpesvirus découverts chez le chat sont suspectés d’être impliqués dans des cancers lymphatiques.


Ces découvertes récentes confirment une réalité inquiétante : le monde viral félin évolue plus vite que la compréhension humaine, et les vieilles certitudes de l’élevage ne suffiront plus à protéger les lignées.


Quel amusement — ou peut-être quelle ironie tragique — de voir la panique que provoque encore une simple PCR “Herpès positive” sur un groupe professionnel , quand on réalise l’immensité virale, bien plus complexe et souvent mortelle, qui rôde dans l’ombre de nos félins.


L’obsession du détail aveugle la vision d’ensemble : pendant qu’on tremble devant un microbe bénin, les véritables mutations du vivant avancent en silence avec

une rapidité qui laisse songeur ... quand on sait que la plupart des virus sont restés stables pendant des décennies !

🧬 Les laboratoires de virologie féline ont déjà manipulé différentes souches de parvovirus pour comprendre les entérites félines. Le Chaphamaparvovirus lui-même a été découvert dans des environnements de recherche où plusieurs virus coexistaient.

🔬 Les recherches sur les coronavirus félins (FCoV) et leurs mutations vers la PIF sont fréquentes. Certaines études utilisent des cultures cellulaires où d’autres virus peuvent cohabiter. Cela crée des conditions expérimentales favorables à des échanges indirects de matériel génétique, même s’il ne s’agit pas d’un “croisement intentionnel”.




🧩 L’effondrement n’est pas biologique, il est cognitif !


Ce n’est pas le chat qui faiblit.

Ce n’est pas la nature qui devient “plus agressive”.

C’est la compréhension humaine qui s’est figée ( souvent par paresse intellectuelle ) , alors que la biologie, elle, continue d’évoluer à une vitesse exponetiennelle.


L’éleveur d’aujourd’hui vit dans un paradoxe : il se croit “scientifique” parce qu’il teste deux ou trois maladies dites "communes" et sans comprendre qu'elles sont devenues endémiques ( souvent par la vaccination elle-même ),mais il rejette ce que la vraie science contemporaine démontre : que tout est interconnecté, dynamique, et que l’immunité ne se réduit pas à la stérilisation du vivant.

Les lignées ne s’effondrent pas par malchance, mais par ignorance.

💉 L’élevage félin face à son propre déni


Combien d’éleveurs répètent encore que “le vaccin protège” sans comprendre la maladie ni même le type d'immunité qu'elle sollicite ?

Combien détruisent leur microbiote collectif avec des désinfections abusives, des vermifuges systématiques, des antibiotiques réflexes ?

Combien “achètent du pedigree” mais négligent la compréhension du comportement, de l’immunité, du stress et de la nutrition ?

Le résultat :

  • des chatons hypersensibles,

  • des adultes chroniquement inflammatoires,

  • des lignées qui s’éteignent avant d’avoir vécu.


🧠 Le nouvel éleveur devra devenir un chercheur


L’avenir appartient à ceux qui oseront penser autrement.

Les éleveurs du futur seront :

  • des observateurs du vivant,

  • des éthologues du comportement,

  • des alchimistes de l’immunité,

  • des bâtisseurs d’écosystèmes équilibrés.

Ils comprendront que la santé est une conversation entre la biologie, l’environnement et la conscience.

Le chat ne tombe pas malade seul : il exprime un déséquilibre collectif.

🌿 Revenir à la sagesse du vivant


Il ne s’agit plus d’“éliminer la maladie”, mais de rétablir le dialogue entre l’animal et son milieu.


D’observer, d’écouter, d’ajuster, de nourrir l’équilibre au lieu de le combattre.Le chat est un indicateur, un messager du vivant.Et le Bengal, par sa nature hybride et neuro-intuitive, en est le plus vibrant exemple.


⚠️ Un effondrement annoncé


L’élevage félin ne mourra pas à cause des virus.

Il mourra du refus de comprendre.

De la paresse intellectuelle.

De l’ego scientifique déguisé en amour du chat.

De cette croyance que “tester, vacciner et vendre” suffit.

Le vivant se moque des apparences.Il récompense ceux qui l’écoutent. Il élimine doucement ceux qui le nient.

Et c’est là que commence la vraie sélection naturelle —non plus dans les gènes des chats, mais dans l’évolution de la conscience des éleveurs.

 
 
 

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