đ La fertilitĂ© chez le Bengal : enjeu majeur et tabou de lâĂ©levage
- Cashmere Bengals
- 4 août
- 5 min de lecture
DerniÚre mise à jour : 17 août

Dans lâunivers feutrĂ© mais fĂ©roce de lâĂ©levage fĂ©lin, certains sujets restent pudiquement mis de cĂŽtĂ©. La fertilitĂ© en fait partie. Pourtant, chez le Bengal, ce sujet mĂ©rite une attention centrale. Non seulement parce quâil est le reflet direct de la vigueur gĂ©nĂ©tique, mais aussi parce quâil rĂ©vĂšle, en creux, les choix de sĂ©lection plus ou moins assumĂ©s des Ă©leveurs. Il est temps de parler clair.
đč La fertilitĂ© : miroir d'une lignĂ©e saine
Un Bengal bien nourri, Ă©quilibrĂ©, issu dâun lignage non saturĂ© gĂ©nĂ©tiquement, est un animal fertile. Câest un critĂšre biologique fondamental : une femelle qui ovule correctement, un mĂąle dont la qualitĂ© et la puissance de la semence permettent de couvrir sans difficultĂ© plusieurs femelles⊠ce sont des signes de vitalitĂ© profonde, et non de hasard.
Chez nous, nous observons des portĂ©es de 6 Ă 8 chatons, parfois plus. Ce nâest pas un coup de chance, câest un indicateur de fond.

đč Le mythe des âpetites portĂ©es haut de gammeâ
En France, certains Ă©leveurs justifient la faible fertilitĂ© de leurs reproducteurs par une prĂ©tendue âsĂ©lectionâ. On entend des phrases comme :
âNos femelles font de petites portĂ©es, mais de qualitĂ©.â
Cette affirmation cache souvent une autre réalité :
Des lignées saturées génétiquement,
Un métabolisme fragilisé - sans doute par hormonothérapie
Des chatons non déclarés, notamment les plus faibles ou décédés,
Les statistiques en France sont largement manipulĂ©es pour rester dans une belle âprĂ©sentation", un biais statistique bien connu est utilisĂ© pour le calcul du COI ( coefficient de consanginitĂ© ) --> l'introduction d'un reproducteur Ă©tranger est considĂ©rĂ©, en France comme un COI Ă 0%
- une bonne blague qui permet d'arranger les chiffres à la sauce française !
đč Le phĂ©nomĂšne du ârebond de fertilitĂ©â G5
Chez certains Bengals proches de lâAsian Leopard Cat (ALC), mais sans saturation consanguine, on observe un phĂ©nomĂšne fascinant en G5 : un rebond de fertilitĂ©.
Câest ce que nous avons constatĂ© chez Mursal, lâun de nos mĂąles piliers. Lors de son premier mariage avec une femelle dâossature dense et dâorigine ouverte, il a donnĂ© naissance Ă 10 chatons vivants, tous confirmĂ©s par vĂ©tĂ©rinaire.
Du rarement vu en France et rare mĂȘme en Europe.
Ce ârebondâ nâest pas une anomalie. Il marque lâĂ©veil dâune lignĂ©e encore pleine de potentiel reproductif, de vigueur, et surtout de libertĂ© gĂ©nĂ©tique.
đč Notre approche : la fertilitĂ© comme critĂšre noble
Chez nous, la fertilitĂ© nâest ni taboue, ni cachĂ©e : elle est valorisĂ©e.
Cela signifie :
Des mĂąles capables de couvrir plusieurs femelles sans fatigue excessive.
Des femelles qui mettent bas avec un instinct maternel fort.
Des portées homogÚnes, bien nourries, pas de mortalité.
Nous pensons quâun chaton issu dâune lignĂ©e fertile est plus robuste dĂšs la naissance, car il bĂ©nĂ©ficie dâun milieu hormonal optimal in utero, et dâune mĂšre en pleine santĂ©.
đč Une ligne claire : pas de compromis sur la vitalitĂ©
Nos lignées sont construites comme des pyramides inversées : plus larges à la base pour identifier les reproducteurs exceptionnels porteurs de gÚnes rares, puis sélection drastique vers le sommet. Les grands éleveurs que j'ai admiré ont toujours fonctionné ainsi.
La fertilitĂ© est un critĂšre de sĂ©lection Ă part entiĂšre, au mĂȘme titre que le type, la santĂ© ou le caractĂšre.
Il m'est assez étrange de reprendre l'élévage félin 20 ans plus tard et d'observer une telle méconnaissance chez les éléveurs ( jeunes ou prétendus expérimentés ) qui n'intÚgrent pas des critÚres fondamentaux de santé ( comme la fertilité et pire encore, la dénigre ! ) mais qui se bornent uniquement à l'apparence immédiate d'un reproducteur ou à son pédigrée.
En conclusion :Ălever, ce nâest pas tout contrĂŽler. Câest reconnaĂźtre les signes dâun vivant Ă©quilibrĂ© et les amplifier.
ProspĂ©rer est le fondement de la VIE, elle-mĂȘme. Et la fertilitĂ© en fait pleinement partie.
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đ Fertility in the Bengal: A Major but Taboo Issue in Breeding
đž Photo credit: Cashmere BengalsCashmere Bengals â August 4 â 3 min read
In the discreet yet fierce world of feline breeding, some topics remain politely set aside. Fertility is one of them. Yet, in the Bengal, this subject deserves central attention. Not only because it is a direct reflection of genetic vigor, but also because it revealsâbetween the linesâthe more or less conscious selection choices of breeders. It is time to speak clearly.
đč Fertility: A Mirror of a Healthy Line
A Bengal that is well-fed, balanced, and bred from a genetically unsaturated lineage is a fertile animal. This is a fundamental biological criterion: a female that ovulates properly, a male whose semen quality and strength allow him to cover several females without difficulty⊠these are signs of deep vitality, not mere chance.
Here, we observe litters of 6 to 8 kittens, sometimes more. This is not luckâit is an indicator of a strong genetic foundation.
đč The Myth of âSmall but High-Quality Littersâ
In France, some breeders justify the low fertility of their breeding cats with a supposed âselectionâ strategy. We often hear phrases like:
âOur females produce small litters, but of quality.â
This statement often hides another reality:
Genetically saturated lines,
A metabolism weakenedâvery likely by repeated hormonal treatments,
Undeclared kittens, especially the weakest or deceased.
French breeding statistics are widely manipulated to maintain a âbeautiful presentation.â A well-known statistical bias is even used in calculating the COI (Coefficient of Inbreeding): the introduction of a foreign stud is considered, in France, as having a COI of 0%!đ A convenient trick to cook the numbers âĂ la française.â
đč The âFertility Reboundâ at G5
In some Bengals close to the Asian Leopard Cat (ALC), but without inbreeding saturation, we observe a fascinating phenomenon around G5: a fertility rebound.
This is what we saw with Mursal, one of our foundation males. During his first mating with a dense-boned female of open origin, he produced 10 live kittens, all confirmed by a veterinarian.A rare event in France, and even unusual across Europe.
This âreboundâ is not an anomaly. It marks the awakening of a lineage still full of reproductive potential, vigor, and above all, genetic freedom.
đč Our Approach: Fertility as a Noble Criterion
With us, fertility is neither taboo nor hidden: it is valued.This means:
Males capable of covering multiple females without excessive fatigue.
Females that give birth with a strong maternal instinct.
Homogeneous litters, well-fed, no mortality.
We believe that a kitten from a fertile lineage is more robust from birth, as it benefits from an optimal hormonal environment in utero and from a mother in full health.
đč A Clear Line: No Compromise on Vitality
Our lines are built like inverted pyramids: wide at the base to identify exceptional breeders carrying rare genes, then drastically selected towards the top. The great breeders I admired always worked this way.
Fertility is a selection criterion in its own right, just like type, health, or temperament.
It is quite strange for me to return to feline breeding 20 years later and observe such ignorance among breeders (young or self-proclaimed âexperiencedâ) who ignore fundamental health criteria (such as fertilityâand worse, even disparage it!), focusing only on the immediate appearance of a breeding cat or its pedigree.
đč Conclusion
Breeding is not about controlling everything. It is about recognizing the signs of a balanced living beingâand amplifying them.
To prosper is the very foundation of LIFE itself. And fertility is an integral part of it.

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