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🧪 PCR Mania — Quand la peur remplace la connaissance

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Depuis quelques années, une étrange épidémie frappe le monde de l’élevage : non pas un virus, mais une fièvre collective, une obsession technologique devenue religion : la PCR mania.

Les tests sont devenus la nouvelle messe scientifique, les résultats, une bible indiscutable.

Et au milieu de tout cela, les chats ? Ils deviennent des numéros de dossier, des porteurs potentiels, des cibles à “contrôler”.

Bienvenue dans l’ère du tout-test, où la peur du microbe a remplacé la compréhension du vivant.


🔬 L’inquisition PCR : quand la reproduction devient un délit


C’est devenu un rituel bien rodé sur les réseaux :le moindre particulier qui ose poster une annonce “cherche mâle pour sa femelle”voit s’abattre sur lui une nuée d’éleveurs hystériques, brandissant leurs tests PCR comme des torches de chasse aux sorcières.


Avez-vous testé la PIF ?”“Et la chlamydia ? Et le calicivirus ? Et le FCoV ?”“Et vos tests PCR, ils datent de quand ?


Les commentaires fusent, le ton monte, les captures d’écran circulent. On ne cherche plus à comprendre ni à éduquer —on accuse, on ridiculise, on crucifie publiquement au nom de la “santé du chat”.


Pourtant, beaucoup de ces juges autoproclamés n’ont même pas compris ce qu’est une PCR.

Ils ignorent que ce test ne distingue pas virus vivant et trace génétique inerte, et que les résultats dépendent d’une infinité de variables : le prélèvement, le stress, le moment, la charge virale.


Mais qu’importe la science : le spectacle doit continuer !


Pendant ce temps, ces mêmes donneurs de leçons nourrissent leurs reproducteurs avec des croquettes industrielles ,vaccinent à outrance, vermifugent sans discernement, et se félicitent entre eux de “faire les choses dans les règles”.


Rien n'est plus odieux et arrogant que le monde l'élevage félin.



🔬 La PCR : un outil utile… devenu une arme de panique


À l’origine, la PCR (réaction en chaîne par polymérase) était un outil de recherche. Un moyen d’amplifier un fragment d’ADN ou d’ARN pour identifier un pathogène. Un outil de laboratoire, pas un oracle.

Mais dans le monde de l’élevage, elle est devenue un totem magique : le chat est “positif” ou “négatif”, le verdict tombe comme une sentence morale.

Sauf que la PCR ne mesure rien d’autre qu’une présence génétique : elle ne distingue ni virus vivant ni virus inactif, ni infection en cours ni simple exposition passée. Les tests PCR doivent toujours être accompagné d'un diagnostique CLINIQUE veterinaire pour avoir une valeur.


En clair : on peut être PCR positif et parfaitement sain, ou PCR négatif et pourtant porteur latent. Mais ces nuances se sont perdues au profit d’une croyance :

“Tester, c’est savoir. ”Non. Tester, c’est amplifier.

⚠️ Le virus n’est pas le problème, c’est le terrain


L’élevage moderne a inversé la logique de la nature.Au lieu de renforcer le terrain immunitaire,on traque le virus comme un criminel invisible.Mais la biologie est claire : ce n’est pas le microbe qui fait la maladie,c’est le terrain qui la rend possible.

Un chat bien nourri, équilibré, non stressé, vivant dans un environnement sain,peut héberger des virus sans jamais tomber malade.À l’inverse, un chat nourri à la croquette industrielle, bourré de glucides et carencé en acides aminés essentiels,devient un terrain parfait pour la prolifération.

Pourtant, au lieu de remettre en question l’alimentation, la gestion du stress ou la sélection génétique,on préfère investir dans des batteries de tests PCR.Et quand le résultat tombe, la panique remplace la réflexion.



🧩 L’absurde paradoxe : 1 000 € de tests, 20 € de croquettes


Le plus comique — ou le plus consternant —c’est de voir certains éleveurs se vanter de dépenser des milliers d’euros en tests PCR, tout en donnant à leurs chats des croquettes bas de gamme “pour faire des économies”.

Ils désinfectent chaque surface, testent le moindre éternuement, mais nourrissent leurs reproducteurs avec des produits industriels pauvres,bourrés de maïs, de blé, et de sous-produits de volaille recyclés.

Ils pensent maîtriser la biologie à coups de coton-tiges et de laboratoire,alors qu’ils affaiblissent chaque jour le système immunitaire qu’ils croient protéger.

Un chat ne se nourrit pas de chiffres, il se nourrit de protéines, de lumière, de confiance et de lien avec son éleveur.

💬 “On ne construit pas la santé dans une éprouvette,on la cultive dans la gamelle.”— Spirit of Bengal Wild’s

🎭 Bienvenue en Absurdie


Imaginons un instant le rêve ultime du “contrôle total” : chaque chat, chaque porteur, chaque germe, chaque molécule passée au crible du laboratoire.


Bienvenue en Absurdie, le pays où la peur a remplacé la réflexion — et où chaque prélèvement devient un acte de foi scientifique.


🧾 Coût théorique du chat PCR parfait à un instant T :

Tests viraux connus :Coronavirus (PIF), Calicivirus, Herpèsvirus, Parvovirus, FeLV, FIV, Chlamydia felis ≈ 420 €

Tests bactériens : Mycoplasma, Bordetella, Bartonella, Campylobacter, Helicobacter felis → ≈ 300 €

Tests parasitaires : Giardia, Tritrichomonas, Coccidies, Toxoplasma, Coproscopie 3 jours → ≈ 315 €

Tests fongiques :Teigne, levures, Candida → ≈ 120 €

Tests génétiques et de porteurs : Panel complet, couleurs, longhair → ≈ 270 €

Tests émergents et environnementaux :Chaphamaparvovirus, Hepadnavirus félin, Calicivirus mutants, nouveaux Clostridium, biofilms, métagénomique → ≈ 900–1 400 €


💰 Total : 2 600 à 3 100 € par chat. Et pour une "photo" instantannéé.

Et encore, à condition qu’aucun nouveau virus ou parasite ne soit découvert dans les six prochains mois.


À l’échelle d’un petit élevage de 10 reproducteurs, cela représente près de 30 000 € pour “vérifier” ce que la nature ajuste gratuitement, chaque jour, par le biais du microbiote et de l’immunité.



💉 L’ignorance et la peur : la nouvelle épidémie


Cette obsession du test a créé un climat de suspicion permanente. Les éleveurs se méfient les uns des autres, les adoptants paniquent au moindre mot “virus”,et les vétérinaires surfent sur la peur pour vendre des analyses en série.

Certains éleveurs, touchés par des cas isolés de PIF ou de giardiose, se retrouvent mis au ban, jugés comme “sales” ou “irresponsables”, alors qu’ils ne font que vivre la réalité biologique d’un élevage vivant. Les jeunes éleveurs ne supprotent pas pour la plupart la pression du milieu de l'élevage et finissent pas abandonner ...


La véritable maladie n’est pas virale : elle est psychologique. C’est la terreur du microbe et la perte totale de confiance en la nature.



🌿 Ré-informer pour rééquilibrer


Ré-informer, ce n’est pas nier la science — c’est la replacer à sa juste place. Les tests PCR ont leur utilité, mais ils ne remplacent pas le bon sens, ni l’observation du terrain. Un éleveur conscient n’est pas celui qui teste le plus,mais celui qui comprend le mieux la biologie de ses animaux.


Élever, c’est élever la vie, pas la surveiller sous microscope. C’est nourrir la santé à la racine, pas courir après chaque signal d’alerte.

💬 “La PCR détecte le virus,mais seule la conscience détecte la cause.”— Spirit of Bengal Wild’s

 
 
 

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